Mam’AT Photographies

Photographe à Lacapelle-Barrès, dans le Cantal. Toutes les photographies de ce site sont soumises au droit d’auteur. Pour toutes utilisations, merci de me contacter. Idem si vous souhaitez acquérir un tirage.

Arbres

Ils sont depuis toujours source d’inspiration. Parfois vénérés, souvent contés, emblème de sagesse, symbole de connaissance, incarnation de la vie, les vertus leur sont nombreuses. Pluie, soleil ; chaleur, froid ; rien n’altère leur aura. Ces quatre séries tentent de traduire en image ces différentes visions de l’arbre.

Dessine-moi un arbre

Cette série est celle qui nécessite le plus de travail de post-traitement afin de transformer la photographie en dessin. En outre, les photographies sont imprimées sur un papier mat texturé (Museum Etching de la marque Hahnemühle) avec des encres carbone aux pigments de charbon (piezographie). Ainsi, les photographies se transforment en véritable dessins.

Tout vous est Aquilon,tout me semble Zéphyr

Le chêne et le Roseau
Le Chêne un jour dit au roseau :
"Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ;
Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
Le moindre vent qui d’aventure
Fait rider la face de l’eau,
Vous oblige à baisser la tête
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d’arrêter les rayons du soleil,
Brave l’effort de la tempête.
Tout vous est Aquilon ; tout me semble Zéphir.

Jean de La Fontaine

Quand il neige

(…)

Quand il neige sur mon pays,
C’est que tout le ciel se disperse
Sur la montagne et les toits gris
Qu’il revêt de sa claire averse, ou qu’une avalanche de lis
De sa pureté nous inonde…
C’est le plus beau pays du monde
Quand il neige sur mon pays !

Albert Lozeau.

Il était une fois, une route

Les routes ont une place particulière dans les départements dits ruraux. Elles y sont d’autant plus nécessaires qu’elles y sont rares. Elles sont souvent étroites et sinueuses, ce qui les rend plus touchantes. Elles sont anciennes pleines de souvenirs façonnés par les passages. Les habitants leur portent une attention particulière, conscients de leur nécessité tant pratique que morale.

Mais, peu sont conscients de leur beauté. Elles restent des routes, des voies de communication, un simple outil issu de la main de l’homme. Désaccord.

Non seulement, elles sont belles mais elles ont une existence qui leur est propre. Elles ont une âme. En de fugaces instants, elles se détachent de leur créateur humain et de leur simple raison d’être. Elles prennent vie aidées en cela par les forces de la nature qui semble alors reprendre sa place.

Et devant ces graphismes et ces ambiances, une certaine harmonie s’installe. Notre imaginaire est roi. Libre à lui d’inventer des histoires, des histoires de vie ou de mort, de sérénité ou d’anxiété, d’infini ou de fins …

Rendre hommage aux routes, à leur beauté et vous invitez à leur porter un nouveau regard, tel est le double objectif de ces contes que je vous propose.

Pauvre automne

"Automne malade et adoré
Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies
Quand il aura neigé
Dans les vergers​

Pauvre automne
Meurs en blancheur et en richesse
De neige et de fruits mûrs
Au fond du ciel
Des éperviers planent
Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines
Qui n’ont jamais aimé
…"
Automne malade. G. Apollinaire. Alcools, 1913

Conte n°1. La neige

Ce sont des histoires de routes désertées, confisquées par la nature. De routes disparaissant et apparaissant au rythme de la neige et du vent, devenues de simples traces d’humanité. Elles invitent désormais à la réflexion. L’homme et la nature se confrontent.
Ce sont des histoires de routes devenues anonymes. De routes venues de nulle part, menant quelque part ; de routes venues de quelque part, menant nulle part. Les liens sont brisés.
Ce sont des histoires de routes mystérieuses et magiques. De routes devenues pays des chimères. Le voyage est solitaire. La neige porte l’imaginaire, inquiète ou apaise. Au gré de ses virevoltes, des apparitions alimentent le récit. Laissez-vous aller vers l’inconnu. Inventez-vous votre histoire.
Il était une fois, une route …

Conte n°2. Le brouillard

Ces sont des histoires de routes devenues infinies. L’horizon s’évanouit. Les séparations s’estompent. Plus de frontières. Les distances sont floues. Tout est gris et silencieux. Le brouillard étouffe les sons et les âmes. Il transforme la vision et invite au mystère. Étrange beauté.

Ce sont des histoires de routes devenues austères. Le jour s’est éteint. L’humeur s’est assombrie. Quelques éléments surgissent, de-ci, de-là. Points de repères salvateurs. Ambiance ténébreuse.

Ce sont des histoires de routes où la mélancolie s’installe. De routes parcourues sans bruit par des fantômes aux yeux lumineux. Des silhouettes confuses. Qui sont-elles? Où vont-elles? D’où viennent-elles? Inventez-leur des histoires.

il était une fois, une route…

Clôtures éclectiques

La relation entre l’homme et la nature est un vaste sujet. Lorsque l’homme installe une clôture, celle-ci a une fonction : barrière à neige, clôture de pâturage, enclos, corral, délimitation de terrain… L’homme s’approprie la nature. Mais, quand l’hiver et la neige viennent, tout change. Ces morceaux de bois, souvent de guingois, toujours usés par le temps acquièrent une nouvelle dimension. Ils sont en quelque sorte happés par le paysage et ne font plus qu’un avec lui. Les clôtures deviennent esthétiques. La nature s’approprie la réalisation de l’homme et la sublime. Tel est l’objet de cette série.

Du Cantal, sinon rien

Je ne suis pas originaire de Cantal, mais je ne peux m’en passer. Le projet est trivial : vous montrez comme c’est beau ; surtout l’hiver.

La série “Tout se métamorphose” est un travail sur les métamorphoses du paysage lorsque les conditions climatiques sont mauvaises.

La série “Bleu hiémal” est, comme son nom l’indique, hivernale et colorée. En hiver, le Cantal se transforme et devient méconnaissable. On se croirait en Islande ou dans le Grand Nord. Seule la présence de quelques burons nous rappelle où l’on est.

Tout se métamorphose

​…
Ainsi, jamais d’arrêt. L’immortelle matière
Un seul instant encor n’a pu se reposer.
La Nature ne fait, patiente ouvrière,
Que dissoudre et recomposer.

Tout se métamorphose entre ses mains actives ;
Partout le mouvement incessant et divers,
Dans le cercle éternel des formes fugitives,
Agitant l’immense univers.

Louise Ackermann. Nuages.
​Poésies philosophiques (1871)

Ah, la vache!

Omniprésente dans mon environnement, comment ne pas la photographier? Le challenge est alors de taille, présenter la vache de façon artistique, sortir des clichés clichés.

Le premier volet de ce projet est consacré à la race Aubrac et constitué de deux séries, la première en noir et blanc “Aubrac Attitudes”, la seconde en couleur “Aubrac Attitudes II”. ils sont tous les deux encore en cours de réalisation.

Le second volet est à venir et sera consacré à la race Salers.

Aubrac Attitudes

Je ne suis pas une experte en vache, loin s’en faut. Mon regard est candide. Leurs mimiques, leurs postures m’amusent ou m’intriguent. Et bien évidemment, leur regard… tout dans leurs attitudes attise mon désir de photographie.

Les questions vont se poser.

Pourquoi la race Aubrac? Pourquoi le noir et blanc?

Les réponses sont aisées.

L’Aubrac, à l’origine région située dans le nord de l’Occitanie elle est omniprésente dans mon environnement. j’entends ses cloches la nuit, elle me toise le matin au réveil, je la croise l’après-midi, elle veille le soir. Bien sûr il y a la concurrente, la Salers. Pas d’inquiétude, elle sera la prochaine.

Le noir et blanc, il la magnifie. Les couleurs sont connues, devenues inutiles. pire, elles empêchent de voir l’esthétique de la bête. Le noir et blanc accentue les graphismes, il révèle la silhouette et renforce le charisme.

Aubrac Attitudes II

Les cornes et le regard sont les deux mamelles de la race Aubrac. Ces yeux maquillés, ses cornes à la forme si particulière ont fait sa renommée.

Abstractions

La nature peut s’avérer surprenante si on la regarde autrement. Les deux séries proposées ici invitent à la réflexion sur notre vision des choses. Le regard s’est approché et un autre univers est apparu. Je n’en dirai pas plus, laissez-vous transporter par votre imagination.

Expositions

Publications

Dohdo Magazine “Tout se métamorphose”: https://www.dodho.com/landscapes-by-mamat/
Photographize Issue 38 May 2018 : https://issuu.com/photographizemag/docs/photographize_issue_38__may_2018
Dohdo Magazine “Il était une fois une route” : https://www.dodho.com/once-upon-a-time-a-road-by-mamat/

Récompenses

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